Fenêtres sur le monde

A partir des Fenêtres sur le monde de Raymond Bozier, il s'agit de chercher dans sa mémoire et de s'imaginer ce que nous voyons très précisément à travers deux fenêtres de notre vie. Une fenêtre très ancienne, et une fenêtre d'aujourd'hui. Puis d'écrire, en "co-pillant" le style du poème d'un autre écrivain, choisi parmi plusieurs poèmes (Raymond Bozier, Verlaine, Cendrars, Maram al-Masri, ...)

Table d'index

Jeunes Majeurs Co

Jeunes Majeurs

Fenêtre derrière l'école normale

Auteur: Wisi

Le sifflement de la tortue d’eau cachée derrière le mur d’en face
L’humidité et la chaleur accablant mes siestes
Le rare souffle de l’air caressant mon visage
Le reflet du soleil sur le verre brisé
L’odeur subtile des papayes mûres
Les petits cailloux rouges et aiguisés comme des rubis abandonnés
Le grondement... Lire tout

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Fenêtre derrière l'école normale

Auteur: Wisi


Le sifflement de la tortue d’eau cachée derrière le mur d’en face
L’humidité et la chaleur accablant mes siestes
Le rare souffle de l’air caressant mon visage
Le reflet du soleil sur le verre brisé
L’odeur subtile des papayes mûres
Les petits cailloux rouges et aiguisés comme des rubis abandonnés
Le grondement du climatiseur poussé à bout
Le chemin cabossé par les allées et venues quotidiennes
Le glapissement du chien se faisant battre gratuitement par la voisine fang
Le glissement de mes doigts le long des barreaux de la fenêtre de ma chambre

Amphi c400 Richter

Ce matin je me penche par la fenêtre
J’aperçois
La route
Les immeubles
Le chemin que j’emprunte presque tous les jours pour me rendre à la fac
2009
Début du calvaire
Au bout
Pont de Richter
Divo Diva
Et
A gauche
Le fourmillement des étudiants se pressant d’aller à la B.U jusqu’à la prochaine épreuve
Contre-plongée
Le soleil pointe le bout de son nez
De ma place j’ai froid
Adieu sérénité
Bonjour partiel


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Fenêtre de la voiture

Auteur: Sana

Les bagages sur le trottoir, entassés
Le soleil brillant sur les collines
Le palmier comme un gardien dans le champ
La maison au toit en terrasse, figée
Les montagnes de l’Atlas, frontière de la ville
Le parfum des roses dans le jardin
Le bruit des cris, c’est des enfants dans la rue
La route longue com... Lire tout

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Fenêtre de la voiture

Auteur: Sana


Les bagages sur le trottoir, entassés
Le soleil brillant sur les collines
Le palmier comme un gardien dans le champ
La maison au toit en terrasse, figée
Les montagnes de l’Atlas, frontière de la ville
Le parfum des roses dans le jardin
Le bruit des cris, c’est des enfants dans la rue
La route longue comme un tapis noir, interminable
Le bruit des voitures, l’odeur de l’essence
Comme un parfum de ville…

Fenêtre du guichet. Préfecture.

Ce matin je me penche par la fenêtre, le soleil est levé
Mon réveil n’a pas sonné
Je suis en retard,
Pressée de connaître mon sort
Pas la peine d’attendre l’ascenseur
A gauche
La lumière des escaliers m’attire
Une seconde d’hésitation, il faut y aller
En bas je saute une marche
Je me relève et je sors
Arrivée la bas
Je vois
Déjà du monde, des hommes en uniforme au portail
Un bonjour, suivi d’un sourire, bel accueil
A l’intérieur
Des numéros circulent, belle organisation
Je vois
Des sièges, des écrans au-dessus des guichets
Fenêtre du guichet
En face de moi une dame mystérieuse
Avec ses outils de travail elle a l’air sérieuse
Stressée, je guette, ses faits et gestes
Perdue dans mes pensées, un au-revoir résonne
Je me lève, je m’en vais
Des questions sans réponse
Hélas ! C’est sûr je reviendrai.


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Fenêtre du petit jardin

Auteur: Murelh

Le grand jardin, ses cocotiers et ses plantes aux engrais
L'arbre feuillu et ses oiseaux chantant
Le long sentier en terre coupant le terrain
Le cactus et son odeur qui m'avait rendu malade
L'hibiscus rouge que je soignais et épiais
Le sable qui aurait dû agrandir la cuisine
Le petit palmier et son gros coeur ... Lire tout

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Fenêtre du petit jardin

Auteur: Murelh


Le grand jardin, ses cocotiers et ses plantes aux engrais
L'arbre feuillu et ses oiseaux chantant
Le long sentier en terre coupant le terrain
Le cactus et son odeur qui m'avait rendu malade
L'hibiscus rouge que je soignais et épiais
Le sable qui aurait dû agrandir la cuisine
Le petit palmier et son gros coeur sur le sol
L'arbuste et ses oeufs de lézard
Les trois acacias différents, celui qui pique beaucoup, celui qui pique moins et l'autre
Les hautes herbes jaunes qui n'étaient pas du blé
Le manguier qui se la jouait discret derriere les hautes herbes jaunes
Le marécage qui a caché un crocodile
Les abres qui cachaient le marécage qui cachait le crocodile
Le lac et sa bonne eau
Les roses roses piquantes qui sentaient moins bon que les hibiscus
Toutes les autres fleurs dont j'ignorais le nom

Les arbres

Il y a toujours, chez les arbres, quand on les regarde de loin, cette aptitude à pouvoir toucher le ciel et l'horizon. Leurs ombres et leurs cimes courent à l'infini au soleil couchant.
Il y a toujours, chez les arbres, quand ils sont à l'envers, cette aptitude à retrouver le sens. Leurs bras poussent en désordre avec beaucoup de sens et s'arrêtent doucement couvant la vie.
Il y a toujours chez les arbres, quand on les soustrait d'ici, cette aptitude à nous remplir d'oxygène de là-bas. Leurs doigts fouillent la terre et la lumière sans gourmandise.

Il y a à cette fenêtre, de la rue Henri Dunant, ces êtres qui m'inspirent Toi
Qui n'existe pas encore.


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Fenêtre de la chambre de Grand-Mère (jour)

Auteur: Mohamed E

Les salles vides, sans aucun bruit
Le bruit de la moto démarrée par le père
le puits qui fait boire toute la famille et arrose le jardin
L'odeur des figues bien mûres à la saison
L'ombre du figuier, bien fraîche
La cour bien ensoleillée à l'odeur de terre ancienne
Les portes d'entrée grandes ouvertes
Le... Lire tout

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Fenêtre de la chambre de Grand-Mère (jour)

Auteur: Mohamed E


Les salles vides, sans aucun bruit
Le bruit de la moto démarrée par le père
le puits qui fait boire toute la famille et arrose le jardin
L'odeur des figues bien mûres à la saison
L'ombre du figuier, bien fraîche
La cour bien ensoleillée à l'odeur de terre ancienne
Les portes d'entrée grandes ouvertes
Les petits qui entrent et ressortent sans hésitation
Au petit matin, le meuglement des vaches et le bêlement des chèvres pour avoir de l'eau

Fenêtre de ma chambre

Ce matin, je me penche par la fenêtre
Je vois
Le ciel
Les arbres
Le portail ouvert de la fac de biologie
Le camion de Nicollin qui vide les poubelles et nettoie les rues
Les tramways qui circulent
L'odeur des croissants et des pains aux raisins qui s'échappe de la porte de la boulangerie
Adieu le lit et la petite couverture bien chaude
Jusqu'à ce soir
Bonjour le soleil et les habits de travail
La galère du chantier


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Fenêtre sur cour

Auteur: Mohamed A

Dans mon quartier il y a toujours, en bas de ma fenêtre, une cour où jouent des enfants tous les après-midi après l’école, sous le regard de leurs parents. La cour a quelque arbres qui sont a moitié cassés par des enfants lorsqu'ils grimpent pour libérer un ballon. Entre les arbres il y a des bancs qu'utilisent les enfants comme cages de footbal... Lire tout

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Fenêtre sur cour

Auteur: Mohamed A


Dans mon quartier il y a toujours, en bas de ma fenêtre, une cour où jouent des enfants tous les après-midi après l’école, sous le regard de leurs parents. La cour a quelque arbres qui sont a moitié cassés par des enfants lorsqu'ils grimpent pour libérer un ballon. Entre les arbres il y a des bancs qu'utilisent les enfants comme cages de football quand ils jouent. En bas à droite, il y a un parking qui est toujours sous tension tous les après-midi après le travail. Au loin à ma droite il y a des villas sur des montagnes, en bas des villas un golf sécurisé et caché par la forêt.


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Fenêtre mi champs - mi cour

Auteur: Identsi

NDENDE, VILLAGE MATERNEL

Le grincement effrayant des chauves-souris ayant établi refuge sous la toiture en tôle de ma chambre
Une pièce vaste caractérisée par son énorme béance entre le plafond et la toiture
Le fourmillement incessant de questions oppressant mon si jeune cerveau
Pourquoi ... Lire tout

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Fenêtre mi champs - mi cour

Auteur: Identsi


NDENDE, VILLAGE MATERNEL

Le grincement effrayant des chauves-souris ayant établi refuge sous la toiture en tôle de ma chambre
Une pièce vaste caractérisée par son énorme béance entre le plafond et la toiture
Le fourmillement incessant de questions oppressant mon si jeune cerveau
Pourquoi ce vide dans la charpente ?
Silence
Toute question n’étant pas bonne à poser
Raison toujours inexpliquée de la présence de ce trou sombre sous les combles
La nécessité de rapides réparations s’en faisant ressentir
Silence
Toute question n’appelant pas forcement de réponses
L’ignorance étant la meilleure solution selon les adultes
Nul besoin de savoir, de se préoccuper des histoires d’adultes
Une vaste cour n’attendant que moi pour me dépenser
L’approche du crépuscule
Les rayons filtrant à travers l’unique fenêtre de la chambre
Une fenêtre fichue d’une moustiquaire
Le ciel, couleur azur, aussi dégagé et clair qu’une eau de source limpide
Me faisant face, la case de mamie servant de cuisine, fumant tel un train à vapeur, de jour comme de nuit
La terre caractérisant ce village, se soulevant à chaque pas ou patte
Le bruit agréable de la basse-cour synonyme des prémices d’une bonne journée
Le cocorico des coqs, le caquètement des poules, le bêlement des moutons, le coin-coin des canards
Tout ce remue-ménage me mettant de bonne humeur
A ma gauche, les champs de canne à sucre s’étendant à perte de vue
L’odeur des fruits du verger me chatouillant les naseaux
Le bruit des mangues tombant annonciateur de bagarres
A ma droite, la maison familiale, bâtie par mon grand-père, éventrée par une tempête mais ne défigurant aucunement le paysage
Un vestige apportant plus de charme et de modernité que toute autre case alentour
Le piaillement des enfants du village ainsi que celui de mes frères et sœurs invitant à se joindre à la fête, cri de victoire ou cri de détresse selon les humeurs
Les pleurs de mon petit frère présageant la fin des festivités pour moi
Le hèlement des passants lançant un bonjour à distance sans prendre la peine de s’arrêter
Le ronronnement des camions, portant des marchandises ou des voyageurs, soulevant des nuages de poussière à chaque passage
Le cri d’allégresse des enfants, marchant ou rampant à peine, se lançant à la poursuite de tout engin motorisé.

Fenêtre sur l'espoir

Ce matin, je me penche par la fenêtre
Je vois le ciel, annonciateur quotidien de nouvelles : bonne ou mauvaise journée
En l’occurrence, ce jour, un ciel dégagé dénué de tout nuage
Mon regard redescend sur terre et, là, s’offre à moi un paysage s’étalant à perte de vue
Sous mes yeux, Grabels village, dans toute sa splendeur
Villas dernier cri avec jardin et piscine,
Verdure,
Lotissements en construction,
Terrains vagues qui ne tarderont pas à trouver preneur,
Ce village bâti dans une cuvette possède un certain charme
De ma fenêtre, j’aperçois quelques tronçons de routes à peine identifiables grâce au défilement des véhicules qui me paraissent minuscules
Et la nuit, par les phares de véhicules
Quelques pistes créées par les allées et venues d’hommes et de femmes, pistes artificielles mais rendues nécessaires avec le temps, permettent d’y accéder
Des lignes à haute tension tendues telles des cordes à linge sont visibles à perte de vue
Je rêve d’y vivre
Sortir des tours infernales
D’un meilleur avenir
En parlant de tour, il y en a toujours dans les villes
De vieux immeubles d’une vingtaine d’étages ou plus groupés
Et
Devenant au fil du temps des zones sensibles
De là où je me tiens, deux tours me gâchent la vue
Elles sont, à mon goût, le reflet d’une ségrégation
Des voitures sont stationnées un peu partout
En y regardant bien, je peux distinguer des voitures abandonnées, cabossées, vieilles ou neuves, brûlées
Un sourire étire mes lèvres
Il y a eu de l’action cette nuit !

Non loin de ma fenêtre, se trouve le local à poubelles
Illusion d’optique puisqu’il faut, pour l’atteindre, descendre une quinzaine d’étages
En parlant de proximité, je me réfère à la proximité en terme de localisation et non de distance
Lors des canicules, les bennes à ordures pleines empuantissent l’air
J’ai des hauts le cœur
Imaginez l’odeur pestilentielle !

Pour autant, il n’ y a pas que du mauvais dans ce paysage décadent
Des haies et conifères adoucissent ce lieu apportant une touche de verdure
Un abribus est posté derrière le local à poubelle
Espoir d’un départ imminent de cette cité
Le jour, j’observe le ballet incessant des bus, voitures, scooters, motos et même des quads
De nuit, la chaussée se transforme en une piste de boîte de nuit
Courses de voitures et de scooters débridés,
Accélérations et freinages violents
Klaxons à outrance, Autoradios poussés au paroxysme, alarmes de voiture,
Cris, chants à tue-tête
Altercations violentes à grand renfort de coups de poing ou d’armes blanches
Casses de voitures
Voitures qui brûlent
Des nuisances sonores, visuelles et olfactives qui apportent, pour certains, un souffle de vie dans ce quartier

De l’autre côté de la route, des villas neuves poussent telles des champignons
Le contre-pied des tours
Un nouveau cadre de vie
Un nouveau voisinage se crée
Il faut se débarrasser de la racaille d’en face
Nous
Les tours vont être détruites

Sentiments complexes

Je rêve de m’en aller par cette route sans jamais me retourner
Ne pas y revenir
Les tours
Ces maudites tours vont disparaître
Où va-t-on aller ?
Une immense inquiétude naît en moi
L’expulsion locative est la seule réponse apportée à mon angoisse
J’espérais tant partir, certes,
Mais pas dans ces conditions
Un de mes pires cauchemars se renouvelait
Je restais, là, immobile, impuissante face à une énième injustice
La bile me monte à la gorge
J’ai envie de pleurer
Je sais ce qui nous attend
La galère, des moments d’errance, d’humiliation
J’entends mon cœur cogner chaque fois un peu plus fort à mes oreilles
J’ai froid, tellement froid
Encore ce sentiment d’échec, de peur
Je hais la vie !
Pourtant, je l’entends souvent, cette tirade : Elle n’est pas belle la vie ?
Oui,
Mais pour qui ?


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Ephémère

Auteur: Fatima El K

L'ombre des nuages
La danse du vent
La verdure des herbes, l'épanouissement des fleurs
La chute d'un filet d'eau
La tension palpable des passants malgré
L'odeur apaisante de la pluie
La musique relaxante des oiseaux
L'émergence des escargots heureux de revivre
Un paysage éphémère mais constant
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Ephémère

Auteur: Fatima El K


L'ombre des nuages
La danse du vent
La verdure des herbes, l'épanouissement des fleurs
La chute d'un filet d'eau
La tension palpable des passants malgré
L'odeur apaisante de la pluie
La musique relaxante des oiseaux
L'émergence des escargots heureux de revivre
Un paysage éphémère mais constant

Deux mondes

Le ciel est par dessus le toit
Les nuages sont bien présents mais ne gênent pas
Les hurlements joyeux des enfants
Et une naïveté dans les mouvements
Une simplicité dans l'expression
Un trésor innocent
Les rebondissements des ballons effleurant les murs imposants
Un paysage qui s'oppose radicalement à celui des grands
Aux pseudo savants
Que je vois courir en suant
Se plaignant du bon comme du mauvais temps
De ma fenêtre je vois
Deux mondes parallèles
L'un est simple et l'autre compliqué


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Hublot sur la Méditerranée

Auteur: Ali

La première fois
Le souvenir le plus ancien
Le plus beau qui a marqué ma vie
La première fois
Très loin en mer
La peur
L'envie de poser les pieds sur la terre ferme
La chaleur humide
Le bruit du moteur qui change au rythme des vagues
Les oiseaux qui vont et viennent
La vue qui se trans... Lire tout

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Hublot sur la Méditerranée

Auteur: Ali


La première fois
Le souvenir le plus ancien
Le plus beau qui a marqué ma vie
La première fois
Très loin en mer
La peur
L'envie de poser les pieds sur la terre ferme
La chaleur humide
Le bruit du moteur qui change au rythme des vagues
Les oiseaux qui vont et viennent
La vue qui se transforme sans cesse
La même couleur bleue autour du bateau

L'homme qui regarde par la fenêtre

L'homme qui regarde par la fenêtre
Lorsqu'il voit les enfants jouer sur le parking
Ne pense qu'à une seule chose
Redevenir l'enfant
Porté dans les bras de sa mère


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Co

Fenêtre d'appartement de fonction, lycêe technique, internat de Rodez

Auteur: Nicole

Le goudron noir des cours du lycée
Le cri des martinets
La sonnerie des heures de cours
La grande horloge du bâtiment d'en face
Les voix des élèves en fond sonore
Les portes, fenêtres, galeries des salles de classe
La conciergerie, le grand portail d'entrée. Pas d'arbre.
Les échos des joueurs de f... Lire tout

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Fenêtre d'appartement de fonction, lycêe technique, internat de Rodez

Auteur: Nicole


Le goudron noir des cours du lycée
Le cri des martinets
La sonnerie des heures de cours
La grande horloge du bâtiment d'en face
Les voix des élèves en fond sonore
Les portes, fenêtres, galeries des salles de classe
La conciergerie, le grand portail d'entrée. Pas d'arbre.
Les échos des joueurs de foot dans l'autre cour.
Au loin, le bruit de la rue, de la ville.


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La fenêtre ouverte des vacances d'été. Écosse.

Auteur: Marion

L'herbe fraîchement coupée
La balançoire qui grince
Les cousins qui sautent par dessus le muret en criant
Le grand-père qui crie de ne pas marcher dans les fleurs
L'eau qui glisse sur le K-way
Les bottes en plastique pleines de boue
Le bruit de la voiture sur le gravier quand Papa revient des courses
La... Lire tout

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La fenêtre ouverte des vacances d'été. Écosse.

Auteur: Marion


L'herbe fraîchement coupée
La balançoire qui grince
Les cousins qui sautent par dessus le muret en criant
Le grand-père qui crie de ne pas marcher dans les fleurs
L'eau qui glisse sur le K-way
Les bottes en plastique pleines de boue
Le bruit de la voiture sur le gravier quand Papa revient des courses
La haie bien taillée
Le vert qui domine car il pleut
Constamment
L'envie de vite retourner dehors

Vue sur la cour intérieure de notre appartement de fonction. Portugal rural, 2009.

La femme qui regarde par la fenêtre a envie d'avoir une baguette magique pour immortaliser ce moment.
Les derniers fruits de l'oranger contrastent avec le ciel bleu qui illumine les ongles colorés et fraîchement peints de son amie. Celle-ci est assise à l'ombre, rêveuse, insouciante et heureuse sous le soleil déjà chaud du printemps portugais.
Elle la distingue entre les maillots de bain et les serviettes, étendus pour la première fois de la saison devant la fenêtre.
La radio diffuse un air enjoué de fado réactualisé, et la jeune femme appuie sa tête sur ses bras croisés sur le rebord de la fenêtre.
Miroir de son amie distraite, elle enregistre dans sa mémoire ce petit moment simple du quotidien, bâti loin des siens.


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Fenêtre ouverte sous les toits. Dernier étage.

Auteur: Marie-Claude

Le ciel bleu acier d'une fin de journée de printemps
Le ballet fébrile des martinets
Le clocher aigu, étincelant de Sainte Anne
La façade lépreuse de l'immeuble d'en face
La cour d'école, les jeux de marelle et de cache-cache
Les cris des enfants et des martinets mêlés
La blouse blanche de l'épicier du petit ... Lire tout

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Fenêtre ouverte sous les toits. Dernier étage.

Auteur: Marie-Claude


Le ciel bleu acier d'une fin de journée de printemps
Le ballet fébrile des martinets
Le clocher aigu, étincelant de Sainte Anne
La façade lépreuse de l'immeuble d'en face
La cour d'école, les jeux de marelle et de cache-cache
Les cris des enfants et des martinets mêlés
La blouse blanche de l'épicier du petit casino
qui pointe son ventre devant sa porte
Le ferronnier du coin
La plaie des voisins
La rue étroite, les voitures qui tournent inlassablement
L'odeur grise des gaz d'échappement qui monte qui monte


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Fenêtre de la chambre aux barreaux

Auteur: Gianna

Les quelques barreaux rouillés devant la fenêtre
Le ciel nuageux
Les toilettes en bois usé fermées par une planche de bois et une plaque de tôle, dans le coin à droite
Le silence, angoissant et apaisant en même temps
Le robinet mal fermé
Le hangar deviné
Le vieux chêne, a gauche du jardin, planté en 1951
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Fenêtre de la chambre aux barreaux

Auteur: Gianna


Les quelques barreaux rouillés devant la fenêtre
Le ciel nuageux
Les toilettes en bois usé fermées par une planche de bois et une plaque de tôle, dans le coin à droite
Le silence, angoissant et apaisant en même temps
Le robinet mal fermé
Le hangar deviné
Le vieux chêne, a gauche du jardin, planté en 1951
Le noisetier au fond du jardin, taillé par le grand-père
Les tentes au fond du jardin, dépliables en deux secondes, refermables en vingt minutes, présence tant souhaitée par le grand-père, mais absentes en ce jour
Les hautes fleurs piétinées
La haie si rarement taillée de notre côté
Le bruit si proche du mini camion soigneusement garé par ma sœur en haut des marches des escaliers menant à la cave
Le jardin verdoyant
Les nombreux trous creusés par les taupes
Le bêlement des moutons du voisin

Fenêtre du quatrième étage. Bâtiment C d’un lycée

Ce matin, je me penche par la fenêtre,
Je vois
Le soleil trop fort qui entraîne la fermeture du store
Les bâtiments A et B du lycée
Je vois,
Au loin,
Le toit du Polygone
Si près, la piste d’athlétisme,
J’envie, les élèves chahutant dans la cour
J’entends,
Le bruit des machines utilisées par les ouvriers travaillant sur le toit
J’espère,
Ne pas être désignée pour aller au tableau,
Et je me demande ce que je fais là
J’aimerais tant, moi aussi, parler, crier, rigoler
Et pourtant je suis là,
Et je stresse,
Et j’ai hâte,
Bientôt les vacances,
Bientôt


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