RESF34

jeunesse sans papiers, jeunesse volée

A Nîmes, des enfants jetés à la rue : des écoles se mobilisent




mercredi 16 avril 2014

Les comités de soutien, parents et enseignants des écoles Léo Rousson et Marguerite Long vous remercient pour la mobilisation lors des occupations des écoles, Lundi 14 et mardi 15 au soir.
Aucune réponse constructive de la part du Conseil Général, ni de la Préfecture, ni de la Mairie de Nîmes.
Les enfants restent à la rue ! Où est la protection de l’enfance ?

Demain, jeudi 17, vers 17h nous poursuivons notre mobilisation !
A l’école de la Placette, en fin d’après-midi, pour obtenir un hébergement d’urgence des familles mises à la rue.

Compte-rendus dans les médias :

Reportage de FR3 :
http://languedoc-roussillon.france3.fr/emissions/jt-local-1920-gardois
reportage sur lundi avec une demi réponse de la préfecture et une botte en touche du CG

Article de La Marseillaise.
Nîmes. Les parents d’élèves de plusieurs écoles se mobilisent pour soutenir des familles mises à la rue.

http://www.lamarseillaise.fr/gard/societe/28084-nimes-les-parents-d-eleves-de-plusieurs-ecoles-se-mobilisent-pour-soutenir-des-familles-mises-a-la-rue

Nous ne laisserons pas des enfants ainsi en danger !

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Depuis quelques jours, nos établissements scolaires font face à un phénomène nouveau : 5 enfants de l’école Léo Rousson,
2 enfants de l’école Marguerite Long,
1 enfant de l’école de la Placette,
1 collégien de Feuchères, 1 collégien de Bigot,
et combien d’autres que nous ne connaissons pas, se retrouvent Sans Domicile Fixe, à la rue, expulsés d’un hébergement d’urgence ou d’accueil.
Ils se retrouvent à vivre sous une tente, sur un trottoir ou un terrain vague.
Ils viennent pourtant chaque jour à l’école, leurs parents participent aux activités scolaires. La vie était déjà difficile, mais ils sont maintenant en danger.

Nous en appelons aux structures d’hébergement et aux autorités.
On ne peut pas décider qu’un jour la trêve hivernale prend fin et qu’il est alors réglementaire de faire dormir des enfants dehors.
La protection des enfants est un impératif.
Le non logement d’enfant est une atteinte à l’ordre public, à leur santé et la salubrité publique. Il est question de protection maternelle et infantile !
Le Maire, le Préfet, le Conseil Général ne peuvent s’en laver les mains.
La situation est inacceptable. A ce jour, le 115, chargé des urgences d’hébergement, refuse de prendre en charge ces familles, suite à leurs directives.

Il s’agit bel et bien de mineurs en danger. Les enfants ne doivent pas dormir dehors. La France doit protéger les plus jeunes, sans distinction de statut. Quelle que soit la situation administrative des parents, la protection de l’enfance est inconditionnelle.
Les parents des écoles ne laisseront pas un enfant dormir dehors une nuit de plus.
Ces enfants et leurs parents font partie de notre cité, nous leur apportons soutien et protection, nous demandons pour eux le droit de vivre tranquillement ici.

Des parents d’élèves de l’Ecole Léo Rousson,
des parents d’élèves de l’Ecole marguerite Long,
des parents d’élèves de l’Ecole de la Placette,
avec le soutien de RESF-Nîmes.